Du e-learning au digital learning, il n'y a qu'un pas, un grand pas
Digital Learning. Répondre aux Défis Économiques, Sociaux et Pédagogiques de Demain
D’un côté, la transformation numérique accélérée, l’émergence de l’intelligence artificielle, et la nécessité d’une agilité accrue poussent les entreprises à relever des défis business toujours plus complexes et à assurer une adaptation continue des compétences de leurs collaborateurs et partenaires.
D’un autre côté, le travail hybride, l’hyperconnectivité, l’arrivée de la génération Z et alpha dans le monde professionnel, ainsi que les attentes croissantes en matière d’expérience utilisateur, obligent les entreprises à relever des défis sociaux et humains sans précédent.
Nos clients expriment le besoin de former plus largement, plus personnellement, plus efficacement, plus économiquement, plus rapidement, en flux tendu, au plus près des besoins terrain… Et avec davantage d’agilité, d’adaptabilité et d’engagement !
Le digital learning apparaît comme un levier majeur pour relever ces défis ! La transformation digitale des modes de travail mais aussi de la formation interne est en route !
Digital learning… terme à la mode ?! Au sens propre, toute modalité de formation à distance devrait s’appeler e-learning. En effet à l’origine ce terme désigne l’ensemble des solutions et moyens permettant l’apprentissage par des moyens électroniques; mais ce terme ne peut plus couvrir à lui seul l’ensemble des techniques de formations numériques actuelles ! Les nouvelles modalités proposent des formats pédagogiques différents et du coup ont adopté leur propre nom. Le terme Digital Learning prend le pas et couvre à lui seul une évolution majeure de la formation et de la transmission des connaissances, avec de nouvelles manières de faire interagir les apprenants dans leur apprentissage mais aussi une autre manière de les adresser, de communiquer, de les écouter, de s’adapter eux et non pas l’inverse… l’apprenant est devenu un véritable CLIENT !
Les acteurs de la formation
Les acteurs de la formation doivent développer de nouvelles compétences … Explorons ensemble les défis qu’ils ont à relever !
La conception de formation connaît une véritable révolution avec le digital et l’IA générative. L’éventail des possibilités s’est considérablement élargi, entre formats traditionnels, contenus générés par l’IA, réalité virtuelle et augmentée.
Le 1er défi est de créer le mix pédagogique optimal : chaque projet nécessite une architecture unique, combinant intelligemment présentiel, digital et IA, pour garantir son efficacité formative ! Au niveau conception pédagogique, nous assistons à une démocratisation des outils grâce à l’IA. Les plateformes de création nouvelle génération, enrichies d’assistants IA, permettent de générer rapidement des contenus e-learning, des vidéos animées, des quiz adaptatifs, sans expertise technique pointue. Idem pour LMS qui intègrent désormais des fonctionnalités d’IA pour personnaliser les parcours en temps réel.
Le 2ème défi est donc de maîtriser ces nouveaux outils tout en développant une expertise dans l’utilisation éthique et pertinente de l’IA pour la formation.
Le 3ème défi, plus crucial que jamais, est de maintenir la pédagogie comme PILIER central. L’IA et les outils digitaux doivent rester au service de l’apprentissage et non l’inverse. Il faut savoir orchestrer harmonieusement humain et technologie.
La particularité de la ‘conception de formation’ aujourd’hui est qu’elle mobilise une équipe aux compétences complémentaires : concepteurs pédagogiques, ingénieurs formation, prompt engineers, data learning analysts, chefs de projet et formateurs, tous collaborant pour créer des expériences d’apprentissage impactantes.
Le digital redéfinit le métier de formateur.
Premier défi : adopter un nouveau rythme, où la formation s’étend au-delà du présentiel : parcours sur plusieurs semaines, animation de communautés, webinars, classes virtuelles… La relation temps-espace évolue, et le formateur doit s’y adapter.
Deuxième défi : s’approprier les outils digitaux. La peur de ne pas maîtriser la technologie est répandue, mais l’IA et les nouvelles plateformes facilitent la prise en main. L’important est d’expérimenter, d’apprendre en faisant.
Troisième défi : préserver la relation humaine. Beaucoup craignent que le digital déshumanise la transmission des savoirs. Pourtant, les interactions évoluent plus qu’elles ne disparaissent : échanges asynchrones, coaching individualisé, mentorat en ligne…
La clé est d’exploiter ces nouvelles modalités pour enrichir la pédagogie, et non la subir.
Le Learning Manager semble émerger de façon massive, et en y regardant de plus près, ce rôle ou job semble révéler des situations très variées et des réalités différentes … Suivant les entreprises ou organisations, c’est un responsable formation qui pilote un budget négocié chaque année, élabore et déploie le Plan de formation, … Pour d’autres, c’est un responsable d’offres souvent au regard d’un métier de l’entreprise, avec une dimension moins administrative mais plus kwowledge management, entreprise apprenante, …
Son 1er défi est de développer une culture numérique à la fois technologique sans devenir un expert, mais aussi méthodologique en expérimentant de nouvelles méthodes de travail plus agiles … Développer et promouvoir une offre de formation interne à l’ère du digital sous-tend aussi de nouvelles manières de faire, son 2ème défi est d’intégrer les codes du marketing digital … et là, les sources d’inspiration sont riches et nombreuses !
Le Responsable formation fait face à une transformation profonde de son métier. Au-delà des défis traditionnels – optimisation des budgets, conformité réglementaire, satisfaction des clients internes – il doit aujourd’hui orchestrer une véritable révolution de l’apprentissage en entreprise. La transformation digitale de la formation interne s’est accélérée avec l’émergence de l’IA générative, des analytics avancés et des attentes croissantes en matière d’expérience utilisateur.
Son 1er défi est d’évoluer d’un rôle de gestionnaire vers celui d’architecte stratégique de l’apprentissage. Il doit piloter par la donnée, exploiter les learning analytics pour anticiper les besoins en compétences, mesurer l’impact réel des formations et démontrer le ROI des investissements formation.
Son 2nd défi est d’adopter une approche “data-driven” inspirée du Marketing Digital : analyser les données d’apprentissage pour comprendre les comportements, personnaliser les parcours grâce à l’IA, créer des campagnes de formation ciblées, et construire une marque formation forte. L’objectif est de proposer une expérience d’apprentissage aussi fluide et engageante que les meilleures plateformes digitales grand public.
Son 3ème défi est de concevoir et déployer une offre de formation hybride et adaptative. Cela implique de combiner intelligemment présentiel augmenté, modules d’auto-formation, coaching virtuel, apprentissage social et micro-learning contextualisé. Il doit aussi accompagner la conduite du changement, en démontrant la valeur ajoutée de ces nouvelles modalités d’apprentissage aux managers et collaborateurs, notamment à travers des pilotes et des early adopters qui deviennent ambassadeurs de cette transformation.
Les Formats du digital learning
Ce qui compte c’est l’usage pédagogique que l’on fait des technologies… et non pas l’inverse ! Le digital est un moyen et non une finalité, ne l’oublions pas…
La Vidéo pédagogique reste un format phare du digital learning, désormais enrichi par l’IA générative et les nouveaux outils de production. Elle excelle dans la transmission rapide de connaissances, méthodes, ou concepts clés. Si l’interactivité directe n’est pas sa force, les nouvelles technologies permettent maintenant d’intégrer des éléments interactifs comme des quiz pop-up, des points de décision, ou des moments de réflexion guidés par l’IA.
Pour maximiser son impact pédagogique, la vidéo doit rester concise (3-5 minutes) et hautement ciblée. L’engagement est renforcé par un design graphique de qualité, une narration dynamique, une scénarisation captivante, et une petite dose d’humour 🙂 . Les outils d’IA générative permettent aujourd’hui de créer des animations personnalisées, des avatars réalistes, et des sous-titres multilingues automatiques.
Cette modalité explose dans les entreprises car il est possible de les créer de façon massive, à moindre coût, avec une excellente qualité.
La Classe virtuelle permet de réunir en temps réel, à distance, des apprenants et un formateur. Ils peuvent discuter, se voir, visionner des documents, des vidéos, répondre à des quiz. réaliser des exercices, s’entraîner, partager leur écran, réfléchir en sous-groupes. Grâce à ses outils interactifs et pédagogiques, elle permet d’organiser des formations à distance aussi efficaces que celles réalisées en présentiel. Même si elle n’est pas adaptée à tous les objectifs d’apprentissage.
A ne pas confondre avec le webinar. contraction de web et séminaire. Beaucoup moins pédagogique, il peut toutefois s’avérer utile, le formateur est en ligne, des milliers d’apprenants peuvent se connecter/ simultanément, voir le formateur en live. lui poser des questions par Tchat. Le webinar est une modalité très descendante et donc ne favorise pas la mémorisation.
A l’origine le e-learning …
Le e-learning ou formation en ligne, désigne l’ensemble des solutions et moyens permettant l’apprentissage par des moyens électroniques. Les années 2000 ont vu fleurir les modules e-learning. Chaque professionnel se connecte, il apprend seul grâce à une succession de contenus, plus ou moins scénarisés. et intégrant des activités pédagogiques simples mais qui créent de l’interactivité et donc favorise la compréhension et la mémorisation.
La variante la plus proche est le rapid-learning. à l’origine « rapid » pour rapide à créer. Très souvent les entreprises utilisent ce terme pour « apprendre rapidement » grâce à un module court et interactif.
Bien plus qu’un simple format, le SPOC révèle une véritable révolution dans l’apprentissage 100% à distance … et pour le meilleur ! Comme le MOOC et le COOC. le SPOC propose un apprentissage collectif, à distance, pendant plusieurs semaines et rassemblant des groupes important d’apprenants, bien au-delà des 12 personnes conseillées en présentiel.
• Le réseau social apprenants et son animation sont le point central, appelé aussi le Social Learning. propose aux apprenants d’échanger, se confronter, s’entraider, s’évaluer entre pairs, qu’ils soient connectés au même moment, ou pas !
• Les ressources mises à disposition sont en général des vidéos pédagogiques.
Le SPOC limite le nombre de participants à 50-100 personnes, ce qui permet de un apprentissage plus qualitatif notamment grâce aux classes virtuelles en petits groupes, pour permettre des travaux collectifs, des réflexions, des entraînements avec un formateur et sur la base d’une pédagogie active !
Les tendances qui accompagnent
le Digital Learning
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Les études et le benchmark des pratiques en entreprises mettent en évidence depuis plusieurs années une augmentation régulière du volume des formations à distance, avec des formations plus courtes, plus modulaires, plus ciblées, et jalonnées dans le temps.
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Ainsi, les tendances sont au Micro-learning, la classes inversée, les parcours multimodaux, l’individualisation, la personnalisation, la valorisation, la gamification des apprentissages, et enfin au social leaming, tendance majeur, avec l’émergence des MOOC, COOC, et SPOC.
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Les formats de formation sont aussi de plus en plus variés avec des technologies aussi plus matures … et répondent chacun à des enjeux d’apprentissage différents : Vidéo, classe virtuelle, e-learning, App learning, immersive learning, réalité augmentée, réalité virtuelle.
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Les acteurs de la formation sont bousculés dans leurs pratiques, ils doivent développer de nouvelles compétences, adopter une nouvelle posture pour s’adapter aux nouveaux codes du digital, intégrer un usage raisonné de l'IA dans leurs pratiques.
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